Elle s’appelle Déborah...l'INCESTE

Elle s’appelle Déborah.
Déborah TREBOR
A 5 ans, un adulte la forçait à faire sa première fellation
Ca s’appelle un viol.
C’était son oncle.
Ca s’appelle l’inceste.
Durant des années elle a subi les assauts répétés de plusieurs membres de sa famille.
Ca s’appelle être victime.
Tout le monde connaît ses violeurs.
Tout le monde sait qui ils sont.
D’ailleurs, plus personne ne veut les voir…
Aujourd’hui, Déborah a grandit.
Elle n’a plus peur et elle voudrait enfin parler.
Mais la société lui dit qu’elle n’en a pas le droit (loi du 29 juillet 1881 sur la présomption d’innocence)
Si elle parle, elle sera donc présumée coupable !
Alors elle voudrait porter plainte.
Mais la société lui dit que c’est trop tard (l'article 112-2 du code pénal sur le délai de prescription)
Car c’était il y a 20 ans !
20 ans. Tout juste le temps qu’il a fallu à Déborah pour faire surface.
20 ans. Tout juste le temps qu’il lui a fallu pour apprendre à vivre avec les stigmates de l‘inceste.
20 ans. Tout juste l’âge qu’elle avait la première fois. La première fois où elle a tenté de se suicider.
Mais c’est 20 ans de trop car il y a prescription.
Alors que ses abuseurs soient tranquilles, ils resteront protégés par la loi tout le restant de leur vie. Ils pourront même continuer leur « carrière » en toute impunité.
Aujourd’hui quoi que fasse Déborah, elle restera victime. Car au bout de 20 ans, sans prendre connaissance des faits, la loi considère qu’il n’y a plus lieu d’en être inquiété. Il y a donc prescription. Et puisqu’il y a prescription, Déborah n’a plus le droit de parler car ses propos sont considérés comme portant atteinte à l’honneur de ses abuseurs !
Déborah n’a pas de choix. Elle a été victime et restera victime.
Victime de ses violeurs.
Victime d’un système judiciaire où un coupable devient victime et la victime devient coupable !
Rappelons seulement les faits :
Déborah, 5 ans, première fellation, son oncle, des années, assauts répétés, plusieurs membres de sa famille.
Qui est la victime ?
Qui est le coupable ?

tellment d'histoires semblables chez nous...qui en parle...

c'est tabou !!! désolée

Pas dutout!...

Déborah subira l'hypochrésie des hommes, plus le sujet est taboo, plus ça excite les coupables, mais est ce normal? Je connais un homme de ma ville qui a été comdamner pour pédophilie, il a failli se suicider, il est toujours en prison, on était sous le choc! Il tenait un bureau tabac, et personne ne pouvait douter de lui!

Des milliers de terriens sont pédophiles, est ce une maladie? ...ils récidivent presque tous, et c'est éffrayant..

Déborah a été victime de la société, et des lois...et que c'est difficil de se relever et de dire :"enfant, on a été violés" un combat perdu d'avance pour de pauvres traumatisés...

Bonjour;

Je pense que l'inceste est un sujet bien plus délicat et bien plus difficile à aborder qu'une pédophilie commise par un étranger et bien plus dur a vivre.
La victime contoie son violeur chaque jour, il l'a menace sûrement plusieurs fois par jour, la seule façon de ne plus subir ces violences c'est de fuguer car elle n'osera jamais dénoncer son père, son oncle ou autre. Elle sait qu'elle sera surement à l'origine du déchirement de sa famille, alors elle subira en se refermant sur elle-même, jusqu'à ce que sa vie sera insupportable, ou voir la source de ses souffrances sera un calvaire, la elle quittera trop jeune le concon familial, devra se débrouiller seule dans un monde impitoyable.
Et si un jour, elle s'en sort, si un jour, le miracle se produit et elle aura a nouveau confiance en l'espèce humaine, remuer ce passé trop cruel, ternir l'image de sa famille malgré tout ce qu'Il lui a fait ne sera pas de l'ordre du jour, il est peut-être déjà mort ou trop vieu, elle pourra jamais lui pardonné, le voir réveillera en elle les pires souvenirs de son existence, mais elle l'ignorera, elle essaiera de vivre sa vie du mieux qu'elle pourra en oubliant ou du moins en essayant d'oublier ce qu'il lui a fait subir.

Donc pour moi, l'inceste n'est pas dénoncé pas parce que la justice ne le permet pas ou parce que c'est tabou mais parce que cette enfant ne pourra jamais en parler sauf peut-être à cette personne, ou à son psy mais l'attaquer en justice et traîner le nom de la famille dans les tribunaux pour un crime si abjecte, même si elle le voulait, c'est ses proches qui l'en empêcherait ^^.

Cela reste mon humble avis (Pas si humble que cela ce smilie ).